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Une actrice consternée réalise qu’une intelligence artificielle utilise sa voix pour des annonces dans les gares

/Leo Francois

Une actrice britannique, Gayanne Potter, découvre avec consternation que sa voix a été utilisée sans son consentement par une entreprise d’intelligence artificielle pour des annonces dans les gares écossaises. Cette situation soulève des questions cruciales sur les droits des artistes et l’utilisation des technologies de synthèse vocale.

Une découverte bouleversante

Tout commence avec un simple clic. Gayanne Potter, en consultant un article de la BBC, réalise que sa voix, enregistrée pour aider les malvoyants, a été intégrée dans un logiciel d’annonce en gare, sans qu’elle en ait été informée. Un choc. Son élan créatif, pensée exempte de protection, a été transformé en outil publicitaire.

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Un contrat controversé

Ce revirement provient d’un contrat datant de 2021, où Gayanne Potter a accordé son accord pour un usage spécifique de sa voix. Mais jamais elle n’aurait imaginé qu’elle deviendrait la voix d’une intelligence artificielle, utilisée pour générer une ambiance sonore dans des lieux publics.

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Les enjeux juridiques grandissants

Les implications juridiques de cette affaire sont massives. Qui possède les droits d’une voix humaine une fois qu’elle est enregistrée et transformée par un algorithme ? Les artistes se battent pour protéger leur identité sonore. Un domaine flou, mal défini sur le plan légal. La voix de quelqu’un, issue de la création artistique, pourrait-elle être exploitée comme une simple marchandise ?

Des réactions d’indignation

Gayanne Potter exprime une profonde amertume face à cette manipulation. Difficulté à maintenir une carrière, la réduction à une simple version synthétisée d’elle-même. La réaction est immédiate, elle alerte ses collaborateurs et interpelle l’entreprise sur cette question d’utilisation non consenti.

Une réponse insatisfaisante

Malgré son insistance, ReadSpeaker, l’entreprise derrière l’IA, répond qu’elle suit les termes d’un contrat clair qui lui permet d’utiliser des voix synthétisées. Une réponse qui ne satisfait pas Gayanne, qui aux côtés de ses avocats, s’attaque à l’entreprise pour défendre son image et ses droits.

Les défis liés à l’IA dans l’industrie créative

L’incident de Gayanne Potter soulève un débat plus large sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’industrie créative. Les voix, les visages, l’art lui-même se voir dérobés, numérisés, pour être réutilisés sans consentement. Comment préserver la dignité artistique à l’ère des algorithmes ? La frontière entre l’innovation et l’exploitation devient floue.

Le contexte plus large

Si des figures de proue comme Gayanne Potter ont été prises au piège de ces nouvelles technologies, d’autres professionnels se retrouvent dans la même situation. Les acteurs, les doubleurs, tous scrutent attentivement l’évolution de ces pratiques. Le marché de l’intelligence artificielle semble en constante expansion, mais à quel prix ?

Une prise de conscience nécessaire

Cette affaire incarne une réelle nécessité de réformes. Les artistes doivent être protégés dans le monde numérique naissant. Leur voix, leur image, leur art doivent être préservés avec le même sérieux que ce qui a été fait pour les œuvres traditionnelles. Si vous trouvez cet article important, partagez-le pour informer plus largement sur les enjeux de l’IA.

Des perspectives à explorer

Alors que les débats sur les droits des artistes et l’usage des intelligences artificielles continuent, d’autres questions se posent. De quelle manière l’IA transformera-t-elle l’apprentissage et la création dans les domaines éducatifs et artistiques à l’avenir ? Les systèmes éducatifs, qui intègrent ces nouvelles technologies, pourraient-ils redéfinir le paysage culturel ?

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