Une nouvelle étude révèle un phénomène surprenant. Les intelligences artificielles, y compris celles d’Elon Musk, semblent avoir un penchant marqué pour des valeurs orientées à gauche. Lors d’une analyse approfondie menée sur 14 modèles de langage, il devient évident que ces systèmes, souvent perçus comme neutres, tendent à favoriser des positions politiques qui s’alignent davantage sur celles des partis de gauche.
Une étude révélatrice
Le cabinet de data intelligence Trickstr a mis en lumière une tendance frappante parmi les réponses des IA aux questions politiques. En examinant 41 000 interrogations, il a été constaté que les modèles tels que ChatGPT, Gemini, et Grok ont tendance à privilégier des personnalités et des valeurs associés à la gauche. Au niveau des personnalités politiques, les réponses valorisent souvent François Ruffin et Marine Tondelier, tandis qu’Eric Zemmour et Marine Le Pen sont largement moins appréciés.
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Un biais inattendu
Il est à noter que les questions posées couvraient une large gamme de sujets : économie, sociétal, environnement, immigration. Les résultats sont sans équivoque. Ces IA optent en faveur de la solidarité envers les plus démunis et d’une politique d’accueil favorisée envers les migrants. Le parti qui semble le plus en phase avec ces valeurs est EELV, tandis que la corrélation avec le RN semble pratiquement nulle. Cette tendance s’observe également à l’international, notamment aux États-Unis, où l’IA montre un scepticisme notable envers des figures comme Donald Trump.
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Des biais humains à la base
Comment expliquer ce phénomène ? Les créateurs d’IA sont, après tout, des humains. Les biais inhérents à leurs valeurs personnelles et professionnelles se reflètent dans les algorithmes. Les grandes entreprises de technologie, souvent perçues comme progressistes, influencent la modération et les filtres appliqués aux réponses des intelligences artificielles. Cela soulève de sérieuses interrogations sur la neutralité réelle de ces technologies prétendues objectives.
Des exemples comme Grok
Un autre cas d’étude est celui de Grok, l’IA développée par Elon Musk, qui, malgré ses sélections idéologiques, semble également adopter une approche pro-gauche. C’est un fait déroutant. Les données d’entraînement auxquelles ces systèmes sont soumis jouent un rôle prépondérant. Articles de presse, publications académiques et ouvrages influencent considérablement leurs réponses. Cette réalité pose une question troublante : jusqu’à quel point les médias et l’académie peuvent-ils être perçus comme biaisés ?
Un outil d’influence puissant
La puissance des IA ne réside pas seulement dans leur capacité à fournir des réponses, mais dans leur potentiel à façonner l’opinion publique. Avec des millions d’interactions, leurs réponses peuvent infiltrer les pensées et perceptions d’un large public, semblable aux algorithmes de Google et aux réseaux sociaux. Cela crée un vertige face à une machine qui prétend être neutre, mais qui agit en réalité comme une force de persuasions.
La transparence des sources et des données d’entraînement est désormais essentielle. La boîte noire des intelligences artificielles doit être éclaircie. Des audits réguliers des algorithmes et des critères de modération sont indispensables pour assurer une véritable impartialité. Cela reste un défi monumental que la société doit relever, d’autant plus à l’heure où ces technologies prennent une place de plus en plus essentielle dans notre quotidien.
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Vers une nouvelle ère numérique
L’émergence de l’IA soulève également des questions éthiques sur sa place dans la société moderne. Comment pouvons-nous naviguer cette inévitable interconnexion entre technologie et humanité ? Cela nous amène à réfléchir sur les possibilités d’une gouvernance mondiale des technologies de l’information et sur les implications de leur utilisation dans notre vie quotidienne.