La Maison Blanche prend position contre les intelligences artificielles jugées trop engagées, appelées également « woke ». Un décret est en préparation pour obliger les entreprises ayant des contrats fédéraux à développer des modèles politiquement neutres. Ce mouvement, dirigé par l’administration Trump, vise à contrer ce qu’ils perçoivent comme un biais progressiste dans les systèmes d’IA.
Des modèles d’IA sous surveillance
Les chatbots comme ChatGPT et Gemini sont désormais dans le viseur. Des accusations de partialité politique flottent autour de ces outils. Les accusations des conservateurs vont bon train, dépeignant ces systèmes comme des agents de propagande. Le problème devient encore plus délicat lorsque certains modèles sont pointés du doigt pour des représentations historiques inexactes.
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Un décret pour encadrer l’IA
Le nouveau décret imposerait aux entreprises d’IA, qui veulent obtenir des contrats fédéraux, de garantir une neutralité politique dans leurs créations. Cela serait une manœuvre pour contenir les modèles d’IA perçus comme biaisés. Autour de ce protocole, des figures comme David Sacks et Sriram Krishnan, proches de Trump, se montrent particulièrement vigilants et motivés.
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Une réaction face à la gauche politique
Ce projet de décret s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre les initiatives en faveur de la diversité. Plusieurs entreprises se sont déjà retrouvées en difficulté pour avoir véhiculé des messages jugés trop progressistes. Le cas de Google, qui a dû suspendre certaines capacités de génération d’images d’humains à cause de polémiques, en est un parfait exemple.
Conséquences pour les entreprises
Les entreprises impliquées dans le développement de l’IA doivent se préparer à des changements. La nécessité d’adopter une approche plus prudente pourrait rendre la compétition plus âpre. Développer des IA politiquement neutres sera désormais une priorité. Cela pourrait également amener certaines entreprises à hésiter à s’engager avec la Maison Blanche.
L’IA et ses paradoxes
Dans un contexte où les intelligences artificielles sont perçues à la croisée des chemins, il devient impossible d’ignorer les tensions politiques qui les entourent. Les implications de cette réglementation pourraient éclairer une autre question cruciale : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour réglementer des technologies qui façonnent notre quotidien ?
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